« Fuis Maevka, il
est trop tard pour moi…fuis »

Pourtant rien ne laisser présager un tel dénouement, cela ne
devait être qu’un voyage tranquille et paisible jusqu’à un petit camp fortifié
du Haut Col…

Maevka et Heimrich avaient reçu pour ordre de se rendre là
bas, le dernier prêtre ayant passé l’arme à gauche, ils devaient aller soutenir
moralement, grâce aux sages paroles de Sigmar, les troupes en présence de ce
camp.
Depuis plusieurs jours qu’ils étaient entrés dans le
territoire hostile du Haut Col ils n’avaient rencontré âme qui vive, il faut
dire que le froid glacial mordait la chair de tout être vivant, aussi incisif
que les crocs d’un chien de guerre enragé. Etrangement ce froid intense ne
semblait pas gêner les deux prêtres, réchauffés par l’amour qu’ils avaient l’un
envers l’autre, réchauffés par la force que leur dieu leur avait accordé.
Depuis plus de dix ans qu’ils travaillaient ensemble, Maevka
et Heimrich avaient appris à bien se connaître, trop bien peut être, ce qui ne
plaisait pas forcément au temple de Sigmar. Peut être que cette mission était
une sorte de punition, mais ni l’un ni l’autre n’osaient le croire; remonter le
moral des troupes, répandre la bonne parole de Sigmar, ceci était une mission
importante, ils n’en doutaient pas, ou du moins ne voulaient pas en douter.
D’après Heimrich il ne restait qu’une journée de marche
avant d’atteindre le camp. Une dernière nuit passée dans le froid et la neige
et ils pourraient se reposer dans un bon lit, en espérant qu’il y est des lits
à leur arrivée.


Heimrich prépara donc le campement, faisant un petit mur de
neige pour les protéger du vent glacé, pendant que Maevka elle, faisait tout
son possible pour allumer un feu.
Après avoir manger un repas plutôt succins, Maevka
s’endormit tranquillement, emmitouflée dans des peaux d’ours bien chaudes.
Pendant ce temps Heimrich montait la garde. Comme de coutume il prenait
toujours le premier tour de garde, Maevka s’occupant de la deuxième moitié de
la nuit ayant comme habitude de préparer un bon petit déjeuner pour le réveil
de son compagnon.
Mais cette nuit là, Maevka n’aurait pas l’occasion de
préparer un bon repas. A peine endormi depuis une heure, Heimrich la réveilla
doucement, calmement, en lui touchant l’épaule…ouvrant difficilement les yeux
elle se rendit compte de l’air inquiet de son ami.

« Réveil toi Mae » dit il à voix basse.
« Quelque chose rôde autour de nous, quelque chose approche, mieux vaut rester sur nos
gardes »
Maevka se leva alors et pris son marteau, elle n’était pas
une grande guerrière mais elle avait reçu un entraînement militaire au sein des
templiers de Sigmar. Elle n’espérait pas devoir se battre, et elle priait pour
ne pas avoir à se servir de son marteau cette nuit là, ni jamais d’ailleurs.
Les deux prêtres étaient sur leur garde, dos à dos, scrutant
les ombres autour de leur feu. Quand tout à coup, sortant de la nuit, un homme
bête, le corps recouvert de poil, une tête de bouc, des sabots faisant office
de pied, se précipita sur eux, tout en brandissant une puissante épée.
Heimrich engagea le combat, poussant Maevka pour qu’elle ne
participe pas. De toute façon elle ne risquait pas de l’aider, elle était
terrorisée par cet être hideux, au pire si elle entrait au corps à corps elle
serait une gêne pour son compagnon.
Elle regarda impuissante se dérouler le combat, Heimrich
avait l’avantage, il savait bien se battre, et maniait le marteau comme si il
était un prolongement de lui-même, il ne faisait qu’un avec son arme, et Maevka
était bien fier de le voir se battre avec autant de ferveur et de courage que
Sigmar lui-même.
En quelques secondes le prêtre gagna le combat, écrasant la
tête de son adversaire au sol, la neige prenant une teinte rouge pendant que le
prêtre rangeait son arme à sa ceinture.

« Ne perdons pas de temps, il faut partir » dit Heimrich à son amie.

Puis, il la poussa violement sur le côté, Maevka étant à
deux doigts de tomber au sol entendit alors le sifflement caractéristique de
flèche fusant dans leur direction…elle se retourna vers son compagnon, et le vit s’effondrer
dans la neige, quatre flèches plantaient dans le corps.
Terrifiée, elle se mit à genoux à ses côté, essayant
vainement de le soulever. Le sang couler à flot, empreignant la neige d’un
rouge vif tout autour du prêtre.

« Fuis Maevka, il est trop tard pour moi…fuis »
Dis Heimrich dans un râle d’agonie.
« Je vais rejoindre Sigmar, mais toi fuis, cours, ne te retourne pas…sauve ta vie. »

Ces derniers mots furent accompagnés d’une caresse de la
joue de la prêtresse…des joues mouillées de chaudes larmes. Puis la main du
prêtre devint sans force, et alors que Maevka serrer le corps sans vie, cinq
hommes bêtes lui foncèrent dessus.

« Je suis désolée mon amour, mais je ne peux t’obéir, je vais te rejoindre, mais avant je veux te venger ».
Elle saisit alors son arme, un lourd marteau de guerre, se
précipita sur ses agresseurs, et asséna une volet de coup, plus puissant les
une que les autres. Une créature s’effondra, puis deux…..mais pas trois.
Le combat était perdu, les yeux de la jeune prêtresse se
fermaient doucement alors qu’elle jeté un dernier regard à son amant.

Deux jours plus tard Maevka se réveilla enfin dans la douce
chaleur d’un bon lit.
« Apparemment Sigmar ne voulait pas encore de moi…ou n’en était-je pas digne.. » pensa t’elle.
Elle se trouvait dans une tante, une tante militaire de
premier abord. Alors qu’elle se levait difficilement, un homme entra.
« Ah, vous voila de nouveau sur pied mon enfant, cela fait plaisir à voir. Je suis Karl Heizmer,
capitaine de cette garnison. »

L’homme lui expliqua alors qu’une de ses patrouilles avant
entendu des bruits de combat et était arrivé in extremis avant que les hommes
bêtes ne l’achèvent. Malheureusement
il était bien trop tard pour Heimrich, et ses funérailles avaient déjà eux
lieu. Maevka était donc arrivée au camp dans lequel elle devait officier,
malheureusement elle serait seul prêtre dans ce camp.

Bien décidait de ne plus être un fardeau elle décida de
reprendre l’entraînement, se remémorant sans cesse la mort d’Heimrich et se
persuadant que si elle avait su se battre alors il serait certainement encore
en vie. Plus rien ne devait lui faire peur, et surtout pas la mort, elle se
promis donc de devenir le bras vengeur de Sigmar, s’entraînant nuit et jour au
maniement du marteau et aux techniques de combat.
Puis elle repartit aux bouts de quelques mois à Altdorf,
rejoindre le temple de Sigmar.

En attendant de nouveaux ordres, elle s’entraînait, encore
et toujours…quant un jour, un prêtre légèrement plus âgé vint faire quelque
passe d’arme avec elle, ils s’entendaient bien tous les deux et même les
maîtres d’armes avouaient que ces deux là ensemble semblaient invulnérable,
tellement leur techniques se complétaient, tellement ils combattaient de concert,
tellement ils ne semblaient faire qu’un…son nom à ce prêtre, un certain
Shay…mais ça, c’est une autre histoire.

Gg pour le RP ! =)

Vraiment, sympas j'en posterais un moi aussi (si je trouve le temps ! :P )

Puisse Sigmar vous proteger : )

*S'incline bas* Très belle histoire.
Je suis fier de t'épauler pour croiser les fers Grande Maevka.
Puisse Sygmar faire nos sorts dévaster les ennemis.